Achluophobie – La peur du noir

Définition
Diagnostique
Causes
Symptômes
Dépasser la peur du noir
peur du noir et insomnie
Une peur fondamentale
Définition de l’achluophobie – Qu’est ce que la peur du noir ?
Etymoliquement le terme d’achluophobie vient du grec akhlús (« brouillard ») et phóbos, « peur », l’acrophobie est la peur intense du noir et de l’obscurité.
Si la peur de l’obscurité fait régulièrement parti des peurs ressenties au cours du développement de l’enfant, elle s’atténue voire disparait une fois adulte. L’achluophobie est une peur de l’obscurité inadaptée au regard de l’age de la personne et l’inciter à limiter ses activités, éviter certaines circonstances de vie afin d’éviter de ressentir de l’anxiété en prévision de l’absence de lumière.
L’achluophobie peut être ressentie dans différentes situations ou la lumière pourrait manquer. Pour certaines personnes, la tombée de la nuit, le fait d’éteindre les lumières chez eux, peut générer un certain niveau de stress ou de peur, sans qu’elles s’empêchent, pour autant, d’aller chercher une bonne bouteille pour leurs amis dans cette cave mal éclairée, alors que pour d’autres le simple fait d’être dans un environnement obscure les tétanise, les fige de terreur, ce qui les amènent à éviter toutes ces situations. Le simple fait d’imaginer une situation où l’absence de lumière serait trop importante peut générer une difficulté. Comme d’autres phobies , l’acrophobie génère de forts niveaux d’ anxiété , de peur, de désespoir, de stress et de nervosité chez les individus qui en souffrent, ce qui induit un comportement d’évitement ou de retrait de ces types de situations.
De nombreuses personnes peuvent se sentir légèrement mal à l’aise lorsque la lumière manque, et cette expérience ne se limite pas aux humains, car d’autres mammifères ressentent de l’inconfort dans le noir.La peur du noir semble en effet être une peur fondamentale issu de notre évolution, cependant, elle devient une phobie lorsque l’anxiété atteint des niveaux intolérables et incontrôlables, qui nuisent à la vie de la personne.
L’achluophobie appartient au groupe des phobies spécifiques. Elle peut être impliquée ou confondue avec d’autres phobies spécifiques la scotophobie (du grec skotos qui signifie obscurité – la peur de l’obscurité) , la lygophobie (du grec lúgê qui signifie crépuscule – la peur du crépuscule), la nyctophobie (du grec Nyctus qui signifie nuit – la peur de la nuit).
Diagnostiquer l’achluophobie
L’achluophobie serait diagnostiquée sous le terme générique de phobie. Seul un psychologue ou un médecin peut poser le diagnostique de achluophobie même si chacun est souvent en mesure d’observer ses propres difficultés face aux problématiques qu’il rencontre. Le psychologue demandera une description des symptômes produit lors des événements phobiques, leur gravité et les situations qui les déclenchent.
L’achluophobie, comme toute phobie , peut être plus ou moins sévère. Certaines personnes peuvent se sentir à l’aise sur leur propre balcon, effectuer quelques randonnées en montagne en s’assurant que le chemin est suffisament large, alors que d’autres sont rester tétanisé sur une échelle, dans des escaliers sans contre-marche…
Il existe trois types de phobie: la phobie spécifique , la phobie sociale et l’ agoraphobie. l’achluophobie est une phobie spécifique – la peur d’une situation ou d’un objet spécifique.
Un clinicien qualifié peut vous aider à déterminer la phobie ou la combinaison de phobies dont vous souffrez. Pour qu’un professionnel de la santé mentale établisse un diagnostic de phobie ou d’agoraphobie spécifique, vos symptômes doivent correspondre aux critères généraux du DSM : Les réactions phobiques sont automatiques et incontrôlables. Elles provoquent des tremblements, essoufflement et problèmes digestifs, invite à prendre des mesures extrêmes pour éviter votre déclencheur, génère une réaction exagérée totalement disproportionnée au risque réel bien que le achluophobe peut être conscient (ou ignorer que sa réaction est extrême) et pour être diagnostiqué, les symptômes doivent durer de 6 mois ou plus.
Achluophobie, quelles sont les causes?
Le sentiment de panique qui envahit l’acluophobe lorsque la lumière s’éteint n’est pas vraiment dû à son absence, mais aux fantasmes et images que la personne crée, dans lesquels il est absolument convaincu que dans l’obscurité il y a une grande nombre de dangers cachés. Avoir peur de l’obscurité est, par essence, une peur de l’inconnu . Nous ne pouvons pas voir ce qu’il y a là-bas et cela nous effraie parce que notre imagination y projette parfois la pire chose possible. Pour les être humains primitifs, il s’agissait de lions et d’autres prédateurs, dans les grandes villes d’aujourd’hui, sans prédateurs, ce sont quelquefois des monstres, des cambrioleurs, des agresseurs…
Si l’anxiété est profondément enracinée dans notre psyché, elle n’est pas entièrement instinctive. Nous apprenons également les réactions de peur et d’anxiété de nos parents. Si un petit enfant a peur d’un objet nouveau ou inconnu et que sa mère réagit de manière apaisante, l’enfant apprend que l’objet n’est pas une menace. Si le parent répond lui-même avec appréhension, cependant, les craintes de l’enfant sont confirmées et renforcées. Cela permet à la progéniture d’apprendre rapidement les dangers qui l’entourent.
Les traumatismes
Les prédispositions génétiques, bien que régulièrement mises en avant dans le cadre des phobies, sont aujourd’hui remises en question. Leurs impacts semblent limités, sauf à les considérer dans le cadre phylogénétique (en fonction de l’évolution). Se sont plutôt les apprentissages que nous faisons tout au long de notre vie qui vont nous amener à développer une telle phobie.
En effet, il suffirait qu’un jour vous ayez vécu une situation dans laquelle vous ayez vécu une difficulté majeure dans l’obscurité ou été témoin d’une agression dans un environnement sombre pour avoir développé une telle phobie.
Les apprentissages vicariants
En étant au contact de personnes terrorisées dans des situations où l’ambiance est sombre, la nuit, nous avons pu apprendre de l’émotion de l’autre. C’est une des caractéristiques de l’être humain d’apprendre en étant parfois simplement au contact de l’autre. Les émotions sont communicatives, et lorsque nous sommes dans des contextes émotionnellement forts, nous pouvons créer un traumatisme, une difficulté telle qu’elle puisse devenir une phobie.
Les apprentissages au sens large
La nature même ne notre cerveau, en étant particulièrement plastique, lui offre la possibilité d’apprendre des difficultés passées pour anticiper un futur plus paisible. Ainsi, il nous évite d’être confronté à des situations dans lesquelles nous nous serions déjà senti mal à l’aise, malade, effrayés, terrorisés. Dans un moment de peur, de panique, notre cerveau va crée des liens, des associations entre le contexte et ce que nous vivons. Dès lors toutes les situations ou nous avons vécus des difficultés qui ont été plus ou moins directement lié à la nuit peuvent nourrir voire faire naitre l’acrophobie.
Mais les films, les émissions de télévision et la littérature illustrant l’horreur, le sang, le sang, les fantômes et d’autres activités paranormales qui se déroulent le plus souvent en l’absence de lumière du jour sont également souvent responsables de la création d’une peur profondément enracinée dans l’esprit d’un enfant.
L’éducation
Eduquer, c’est répéter… ceci étant dit pour certains d’entre nous, l’éducation à pu consister en une longue et interminable série de « ne tombe pas », « fais attention », « il fait trop noir ici », « restes sur tes gardes ». A force de répétition notre cerveau aura enregistrer un lien de cause à effet, nous amenant parfois à considérer les espaces clos comme objet phobique.
Pour d’autre encore, des répétitions moins heureuse encore, comme « je te laisse dans le noir que tu réfléchisses », « si tu continues, je t’enferme dans le placard », « tu es nul », finissent par créer un déficit d’image, qui peut également être à l’origine de comportement phobique.
Bien que nous ne connaissions pas la cause exacte de l’achluophobie, la plupart des professionnels de la santé mentale, les neuroscientifiques, les psychologues expérimentés, s’entendent pour dire que les causes de l’acrophobie sont multifactorielles et peuvent trouver leurs racines dans bien des situations de vie dont nous n’avons parfois même plus conscience.
Achluophobie, quels sont les symptômes ?
Les symptômes que vous pourriez ressentir avec la nyctophobie (ou achluophobie) ressemblent beaucoup à ceux que vous ressentiriez avec d’autres phobies. Les personnes atteintes de cette phobie éprouvent une peur extrême qui provoque de la détresse lorsqu’elles sont dans l’obscurité. Les symptômes peuvent interférer avec les activités quotidiennes et les performances scolaires ou professionnelles. Ils peuvent même entraîner des problèmes de santé.
Différentes phobies partagent des symptômes similaires. Ces signes peuvent être physiques ou émotionnels. Avec l’achluophobie, les symptômes peuvent être déclenchés en étant dans le noir ou même en pensant à des situations où vous vous retrouveriez dans le noir.
Les symptômes physiques comprennent:
- difficulté à respirer
- rythme cardiaque accéléré
- oppression thoracique ou douleur
- sensations de tremblements ou de picotements
- étourdissements
- maux d’estomac
- bouffées de chaleur ou de froid
- transpiration
Les symptômes émotionnels comprennent:
- sentiments accablants d’anxiété ou de panique
- un besoin intense d’échapper à la situation
- détachement de soi ou se sentir «irréel»
- perdre le contrôle ou se sentir comme fou
- avoir l’impression de mourir ou de perdre connaissance
- se sentir impuissant face à l’obscurité
Dépasser l’achluophobie
Les adultes souffrant d’achluophobie se rendent souvent compte que leur peur est irrationnelle. Pourtant, ils se sentent impuissants à surmonter leur phobie et et redoutent la prochaine confrontation.
Heureusement, il y a de l’espoir et de nombreuses thérapies peuvent aider à surmonter cette phobie.
Ce sera un processus plus ou moins rapide en fonction des ressources psychologiques de la personne, de la chronicité du problème ou de l’existence ou non d’autres troubles simultanés. Les techniques de traitement les plus utilisées sont :
L’hypnose pour accompagner les affects négatifs de l’achluophobie
L’hypnose est le moyen le plus simple et le plus efficace d’initier un peu de reprogrammation instinctive. L’hypnose est un moyen d’activer les parties du cerveau qui ont mis en place la programmation que nous considérons instinctive. Et cette partie du cerveau est le plus souvent adaptable et réceptive.
L’hypnose est un processus qui place un individu dans un état d’esprit sans jugement et serein dans lequel l’esprit subconscient peut être engagé. C’est un état de concentration, de calme. Les gens entrent quotidiennement dans un état d’hypnose, qu’ils le sachent ou non. La rêverie ordinaire est un état d’hypnose par exemple.
En agissant sur des processus inconscient, le changement peut être créé plus facilement et plus rapidement que lorsque l’esprit est conscient. L’hypnose peut aider un individu à surmonter les phobies en reprogrammant la réaction de son esprit au déclencheur de la phobie.
En fonction du parcours de vie de la personne, plusieurs séances sont nécessaires. Si l’hypnose permet le plus souvent de trouver des solutions rapide, elle n’est pour autant pas magique.
La désensibilisation systématique – EMDR
L’EMDR consiste à classer les situations de la moins effrayante à plus effrayantes pour la personne et à les affronter progressivement. Cela implique de s’attaquer à des situations dans un ordre donnée en effectuant des stimulation bilatérales alternées (des mouvements oculaires la plupart du temps). Vous ne passez à l’étape suivante que lorsque vous avez franchi l’étape actuelle dans un état calme.
La thérapie par exposition
La thérapie d’exposition peut être l’une des formes de traitement les plus efficaces pour une personne souffrant d’achluophobie. La thérapie d’exposition fonctionne en demandant au thérapeute d’exposer progressivement le patient à sa peur sur une période de temps donnée. En ce qui concerne le traitement de la peur irrationnelle d’une personne ayant peur du noir, le thérapeute peut exposer le patient à sa peur progressivement.
Bien qu’exposer le patient à sa peur lui donnera en fait un afflux d’anxiété indésirable, on pense que le faire pour l’aider à devenir insensible à sa peur. Donc, théoriquement, plus quelqu’un est exposé à ce qu’il craint, moins cela le dérangera avec le temps. Une telle stratégie peut être efficace pour traiter l’achluophobie.
Méditation pour l’achluophobie
Il existe de nombreuses formes de méditation qui peuvent être très avantageuses pour une personne achluophobe. Plus précisément, la méditation de pleine conscience s’est avérée très bénéfique pour aider les gens à entrer dans un état plus équanime. Il existe de nombreuses façons différentes de mettre en œuvre la méditation de pleine conscience et il existe également de nombreuses applications de méditation différentes conçues pour vous rendre les choses aussi faciles que possible.
La pleine conscience a le potentiel d’aider de manière significative ceux qui souffrent d’acrophobie en raison de la façon dont elle les aidera à se distraire de leur peur en recentrant leur attention sur quelque chose d’autre qui ne comporte aucun bagage émotionnel, comme en se concentrant sur le souffle par exemple. C’est l’un des moyens les plus élémentaires de méditer et d’être présent.
Pour une personne achluophobe au milieu d’une crise de panique, rediriger son attention vers les différentes sensations ressenties lors de la respiration peut en fait aider à réduire la quantité d’angoisse mentale ressentie lors d’un tel afflux d’anxiété.
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour l’achluophobie
La TCC est une intervention psycho-sociale qui vise à améliorer sa santé mentale. C’est une modalité qui est souvent utilisée pour traiter les personnes souffrant de troubles anxieux tels que le trouble anxieux généralisé et le TOC. Une personne achluophobe peut également être en mesure de bénéficier de la TCC et de voir comment cela lui permettrait de mieux comprendre pourquoi elle pense et se comporte comme elle le fait par rapport à ses peurs irrationnelles.
La TCC peut être extrêmement utile pour une personne atteinte d’acrophobie étant donné la pure automaticité de ses symptômes. Par exemple, lorsqu’une personne atteinte d’achluophobie est exposée à sa peur, elle aura presque toujours une réaction subconsciente instantanée à sa peur. Un tel manque d’introspection est probablement une grande partie des raisons pour lesquelles une personne atteinte de cette maladie souffrira dans la mesure où elle le fera. La TCC peut vous aider à prendre du recul et à analyser vos peurs plus profondément que vous ne le feriez habituellement.
L’exercice physique pour la peur du noir
L’exercice s’est révélé extrêmement bénéfique pour les personnes souffrant de troubles anxieux, y compris l’achluophobie. Plus précisément, l’exercice cardiovasculaire peut contribuer de manière significative à soulager son stress. Cela ne veut pas dire que l’entraînement en résistance au poids ne profiterait pas à une personne anxieuse, mais plutôt que l’exercice aérobie s’est avéré plus efficace pour libérer ces produits chimiques bénéfiques dans le cerveau, tels que les endorphines.
Selon l’American Psychology Association, l’exercice peut aider à conditionner l’esprit pour mieux faire face aux situations stressantes. Cela a du sens lorsque nous prenons en considération le niveau élevé de stress auquel le corps est soumis pendant un exercice intense. Donc, si vous êtes vous-même sédentaire, alors vous engager dans une forme quelconque d’exercice aérobie peut contribuer de manière significative à réduire vos symptômes d’achluophobie en vous aidant beaucoup à faire face à l’anxiété et au stress associés à cette condition.
Peur du noir et troubles du sommeil
L’achluophobie peut être associée à un trouble du sommeil, comme l’ insomnie . Une étude sur des étudiants souffrant d’insomnie a révélé que près de la moitié des étudiants avaient peur de l’obscurité. Les chercheurs ont mesuré les réponses des étudiants aux bruits dans la lumière et l’obscurité. Ceux qui avaient le plus de mal à dormir étaient plus facilement surpris par le bruit dans l’obscurité. Soumis à différents bruits, les étudiants souffrant d’insomnie devenaient de plus en plus anxieux.
Il n’est donc pas rare que les personnes achluophes souffre de trouble du sommeil. Les micro-réveils nocturnes que nous avons tous, peuvent être l’occasion pour les personnes souffrant de difficultés dans le noir, de rentrer dans des cycles de pensées et projeter leurs peurs ou leurs inquiétudes dans le noir, les empêchant de retrouver le sommeil.
Achluopobie ou nycophobie : la peur du noir une peur fondamentale
En fait, avoir peur du noir n’est ni irrationnel ni enfantin; c’est une impulsion humaine naturelle. Il s’avère que les sentiments d’anxiété et de malaise que nous ressentons lorsque les lumières s’éteignent sont le reflet d’une impulsion évolutive pour rester en sécurité. L’obscurité altère notre vision, qui est le sens principal nous permettant de comprendre et gérer notre environnement. L’obscurité empêche à l’un de nos sens les plus importants de s’exprimer et nous laisse un manque de contrôle, nous met dans un état de vulnérabilité.
Au cours de l’évolution, en tant qu’êtres humains nous avons été obligés de compenser notre manque de capacité en matière de vision nocturne par des technologies et notre capacité à créer de la lumière depuis les bougies jusqu’à l’invention de l’électricité. En effet, si nous considérons les choses dans un contexte historique, les êtres humains sont plus susceptibles de se faire attaquer par des prédateurs la nuit venue. Les grands prédateurs, mais aussi les serpents choisissent plus favorablement les moments ou la lumière manque pour chasser et optimiser leur chance de réussite. La réussite des uns étant la perte des autres, il devient alors très naturelle de devenir plus vigilant dans la nuit.
Certains chercheurs pensent, en effet, que la peur de l’obscurité découle du codage génétique qui nous a permis d’éviter les prédateurs la nuit. Une étude notamment, note que les attaques de lions en Tanzanie sont 60% plus susceptibles de se produire après 18 heures que pendant la journée confortant l’idée que les animaux nocturnes dangereux des temps primitifs constituaient une menace énorme pour la survie humaine, nous rendant beaucoup plus méfiants pendant la nuit et donc évolutivement prêts à ressentir de l’anxiété lorsqu’il fait noir.
L’obscurité signale également un moment pour dormir et se reposer. Dormir, bien qu’essentiel à la vie, signifie aussi s’abandonner et devenir totalement vulnérable et inconscient de son environnement. Vous êtes plus susceptible d’être pris au dépourvu lorsque vous dormez qu’au moment ou vous êtes éveillé et alerte.
Quoiqu’il en soit, certaines études nous montre que le cycle circadien (le moment de la journée) va être un critère important quand à notre façon de percevoir notre environnement. La fin de journée étant un moment plus propice à ressentir les peurs.
En savoir plus sur l’achluophobie
La peur nocturne est un phénomène dans lequel les gens ont plus peur des menaces la nuit. Malgré la grande quantité de recherches psychologiques sur la peur nocturne, les chercheurs précédents n’ont pas fait la distinction précise entre «nuit» et «obscurité», qui jouent tous deux un rôle important dans la peur nocturne. (…) Les résultats de cette étude soulignent l’importance du cycle jour-nuit dans le traitement de l’information liée à la peur et suggèrent qu’une attention supplémentaire doit être accordée à l’influence du rythme circadien biologique sur ces processus.(voir)
71% des personnes interrogées ont déclaré avoir au moins rarement eu peur de l’obscurité. Les femmes – par rapport aux hommes – ont indiqué que l’imagination était la source de leurs peurs et étaient plus susceptibles d’utiliser l’évitement, la détraction de l’attention et le soutien social pour faire face. (voir)
Les attaques de prédateurs mangeurs d’hommes se produisent généralement la nuit et les espèces nocturnes modifient généralement leur comportement en fonction des niveaux de clair de lune. Notre peur innée de l’obscurité a longtemps été considérée comme une adaptation au risque de prédation nocturne, pourtant les nuits lumineuses de la pleine lune sont associées à des superstitions répandues et à des erreurs persistantes sur la pathologie humaine. Pour tester si ces perceptions pourraient refléter les réponses évolutives aux dangers de la prédation nocturne, nous avons mesuré l’apport alimentaire des lions africains tout au long du cycle lunaire et avons testé si le clair de lune affecte le moment des attaques de lions sur les humains dans le sud de la Tanzanie où plus de 1000 personnes ont été attaquées entre 1988 et 2009.(voir)

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